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Chers amis,

De retour de la chasse à l’ours.

Cette première semaine de juin a été plutôt fraîche avec des soirées au bord du niveau de congélation et un effet bénéfique sur les mouches noires et autres maringouins. Nous avons vu pas mal de femelles suitées et par conséquent moins de sujets chassables. Elles n’ont commencé à se séparer des oursons que vers les deux derniers jours du voyage.

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Philippe a tiré un beau mâle de 180 livres très timide, qui a mis 4 affûts à tourner autour du tonneau avant de lui donner une opportunité à la brunante. Flèche de cœur, distance de fuite moins de 3 mètres.

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L’autre chasseur à la carabine n’a eu aucun mal à apposer son coupon de transport sur une sujet plus petit.

Je n’ai pas pu lâcher de flèches cette année.

A mon premier affût, j’ai eu une grosse femelle avec deux oursons d’un an.

Au second, un bel ours mais mon tonneau étant légèrement ¾ avant et je n’ai jamais pu avoir une fenêtre de tir propre. J’ai préféré m’abstenir.

AU dernier affût un jeune ours qui m’avait éventé, comme les autres d’ailleurs, a mis plus de 90 minutes à parcourir les 30 derniers mètres jusqu’au tonneau. J’ai du profiter de la première opportunité de tir, la lumière étant très faible, pour étirer mon arc.

Ce faisant il m’a repéré et je crois bien qu’il court encore.

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Les leçons de cette chasse :

  • La première semaine de juin, il y a encore d’importantes probabilités d’avoir les femelles avec oursons d’un an suitées, donc beaucoup moins d’animaux chassables et des situations parfois tendues.
  • Ne jamais sous-estimer le placement du tonneau. Cela fait plusieurs fois que je me fais avoir avec le ¾ avant.
  • Tous les ours nous ont sentis, nous étions à moins de 8 mètres des appâts. Sans bouger ni faire de bruit, ils finissent toujours par baisser la garde.
  • Enfin il est très important de se faire accompagner à son site et raccompagner de son site par un autre chasseur pour éloigner les femelles suitées et ne pas se faire repérer à la montée ou à la descente du mirador. J’ai brûlé mon meilleur site comme cela en descendant le soir devant un ours qui est devenu nocturne. Cela nous est d’ailleurs plusieurs fois arrivé avec Paul.

Amicalement

Stéphane